Actus finance : la fin des taux directeur négative pour les banques

Cette nouvelle est très bonne pour les banques et surtout dans le domaine du prêt immobilier. On va expliquer dans cet article en quoi l’élimination de taux est une bonne nouvelle pour les banques.

Fin des taux directeurs négatifs de la banque centrale européenne

Il y a plusieurs raisons de modérer le discours pour expliquer pourquoi cette nouvelle acclame les banques. Prenons juste un exemple très simple sur le prêt immobilier. Il est clair qu’un client n’osera jamais prêter une grosse somme dans une banque s’il n’a pas un compte courant là-dedans. La banque reçoit un dépôt venant d’autrui et le prête à une autre personne. Cette personne va faire un dépôt à son tour dans une autre banque ou va acheter un appartement, tout ceci fonctionne bien. 

Sauf qu’on voit bien que depuis quelques temps, l’Etat ordonne à la banque de prêter sous un taux de remboursement de 1 % avec le crédit en ligne immédiat sans justificatif, ou même avec 0% pour le prêt immobilier. Et pourtant, la banque devrait payer la banque centrale où elle a fait un prêt, avec un taux très élevé, ce qui va à la perte de la banque parce que d’un coté avec la crise, plus personne ne ravitaille son compte.

Revenons à l’époque du 2008 par exemple

À cette époque-là, les taux directeur étaient à 4 % et le taux de crédit immobilier était à 5 %. Techniquement, il y a peu d’écart, et c’est intéressant. En plus les gens rentrent chez vous avec un grand cash parce que leurs affaires marchent bien. En plus les emprunts à court terme sont bien connus, il y a donc de quoi en profiter de cet écart de taux de 1 %. Il y avait plus de dépôts à la banque, et leurs liquidités sont même placées dans leur coffre à eux même. C’est vrai que durant la crise sanitaire, avec les taux directeurs négatifs d’urgence qui ont été imposés, les banques avaient eu des problèmes puisque tout est au-dessus de sa potentialité.

Alors, la décision de mettre fin à ce taux directeur de la banque centrale est plus que parfaite pour les banques, le temps de rebondir avec la crise qui continue.
 

Patrick de Groote